> Inauguration d’un pôle de recherche en énergétique à Imperial College - nov/dec 2005
Dans un contexte marqué par un fort regain d’intérêt pour toutes les activités technologiques à finalité énergétique au Royaume-Uni, Imperial College, une des trois universités de pointe au Royaume-Uni avec Oxford et Cambridge, vient de lancer le 2 novembre son laboratoire des énergies du futur, l’Energy Futures Lab.
Cet ensemble interdisciplinaire regroupera 250 scientifiques provenant de différentes facultés : génie mécanique, génie électrique, sciences économiques, chimie, bio-ingénierie, environnement et traitement des déchets. Ils seront impliqués dans 200 projets de recherche qui comprendront les économies d’énergie, la décarbonation des combustibles, la séquestration du dioxyde de carbone, les énergies renouvelables, les piles à combustibles, les réseaux électriques, les politiques énergétiques. Il s’agit de fournir une approche intégrée à la fois technologique, environnementale, sécuritaire et économique des problèmes énergétiques.
Imperial College recevra 20 millions de livres (environ 30 millions d’euros) de ressources contractuelles par an pour ce pôle énergétique. Lors du lancement, l’accent a été porté sur deux projets phares :
l’Urban Energy Systems project, en partenariat avec British Petroleum (BP), va explorer les possibilités d’économies d’énergie en milieu urbain ; il lui a été alloué 4,5 millions de livres (environ 6,7 millions d’euros) ;
Keeping the Nuclear Open initiative, a reçu 6,1 millions de livres (environ 9 millions d’euros) pour des recherches sur les réacteurs nucléaires et étudier les problèmes de coût, de sécurité et d’acceptation de l’opinion publique.
Trois nouvelles chaires ont été ouvertes pour le recrutement de spécialistes de classe mondiale. Les principaux partenaires industriels attendus sont Shell, BP, ABB et Schlumberger. Au niveau des collaborations internationales, des centres de recherche américains tels que le MIT et le centre d’Oakridge, et chinois comme l’Université Tsinghua, ont été évoqués, cependant aucun partenaire européen n’a été cité.
Auteur : Mathieu Daoudi
Sources : Energy Futures Lab, www.imperial.ac.uk ; Imperial College, press release, 02/11/05, www.ic.ac.uk